La flamme des Jeux Olympiques brûle toujours à l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA). Grâce à un accord passé avec la Faculté de journalisme de Krasnodar (Université du Kouban) qui avait permis l’an dernier à six étudiants de l’IJBA de rendre compte des JO de Sotchi pour les médias français, trois étudiants russes, qui se destinent eux aussi au journalisme de sport et se passionnent pour le cyclisme, vont pouvoir travailler ce mois-ci comme reporters sur deux étapes du Tour de France : Muret-Rodez (17 juillet) et Rodez-Mende (18 juillet). Invités par l’IJBA, Yana Malysheva, 22 ans, originaire d’Anapa sur les bords de la Mer Noire, Aleksandr Golovnin, 21 ans, natif de Krasnodar, et Aleksei Kindirov, 21 ans, venu de la République autonome de Karatchevo-Tcherkessie dans le Caucase, ont été accrédités comme des journalistes professionnels et ils vont couvrir la 102e édition du Tour de France pour les journaux russes L’Indépendant du sport et Sport Soviétique, les sites d’informations Sports du Kouban et Nouvelles du Kouban. Ils seront encadrés par Maxim Osadnik, rédacteur en chef du site Sports du Kouban, enseignant à la Faculté de Krasnodar, et par François Simon, directeur de l’IJBA. En tant que reporter, celui-ci a couvert dans le passé pour Radio France, la chaîne de télévision Euronews et la presse écrite, les Championnats du Monde de cyclisme, la Coupe du Monde de football (1998), les Jeux Olympiques d’Albertville, les Championnats du Monde de biathlon en Finlande et le Marathon de New York. Elever le degré de qualification et le niveau de formation des futurs journalistes de sport : tel est l’objectif pédagogique partagé par l’IJBA et la Faculté de journalisme de Krasnodar. En 2013, les deux établissements on décidé d’unir leurs efforts en créant « l’Ecole franco-russe de journalisme de sport ». Un programme qui permet aux étudiants russes et français les plus motivés d’acquérir, pendant leurs études, une expérience du traitement journalistique d’un événement sportif international. Ces étudiants disposent ainsi, à leur sortie de l’école, d’un atout supplémentaire pour trouver du travail dans un environnement médiatique très concurrentiel.