IJBA : une reconnaissance professionnelle renouvelée

Tous les six ans, le cursus de formation des écoles de journalisme est soumis à l’examen de la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des Journalistes (CPNEJ) qui évalue son adéquation aux exigences de la profession.

Composée de toutes les organisations d’employeurs et tous les syndicats de journalistes signataires de la Convention collective, cette commission s’intéresse en particulier à la façon dont les équipes pédagogiques renouvellent et actualisent les contenus de formation, à partir de leur perception des mutations à l’œuvre au sein des entreprises de presse. Les moyens matériels dont se dotent les écoles, notamment en termes d’équipements, pour mettre en œuvre leur stratégie, sont également pris en compte. Enfin, le respect du référentiel de compétences, défini en commun par la profession et le Ministère de l’Education, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, l’ouverture de la formation à des publics divers et le taux d’insertion des étudiants à l’issue de leurs études, sont déterminants.

Avec un taux de placement dans l’emploi, un an après leur sortie de l’école, de 97 % des étudiants en 2014 et 2015, l’IJBA se classe parmi les cinq meilleures écoles de France selon Le Figaro, et comme la première école publique. Selon les promotions, le taux d’étudiants boursiers d’Etat varie à l’IJBA de 30 à 50 %. En 2017, 950 candidats se sont inscrits au concours d’entrée qui se déroulera en mai prochain.

Depuis 2014, la deuxième année du master professionnel de journalisme est ouverte à l’apprentissage. Et des stagiaires de la formation continue sont accueillis chaque année,  notamment dans le cadre du Diplôme d’Université de Journaliste Reporter d’Images (JRI). Dès 2018, certains modules du cursus de l’IJBA seront également proposés par le Centre National d’Enseignement à distance (CNED). Les techniques très pointues enseignées à l’IJBA intéressent aussi les entreprises de presse étrangères. Trois enseignants de l’école ont formé en janvier dernier les journalistes du service économique du quotidien Cameroon Tribune à l’écriture numérique, au journalisme de données et au traitement journalistique de l’actualité des marchés financiers.

Sur une centaine d’établissements publics et privés dispensant une formation au journalisme sur le territoire national, seules quatorze écoles de journalisme bénéficient de la reconnaissance de la profession. La première reconnaissance du cursus de journalisme de Bordeaux est intervenue en 1975. Une habilitation renouvelée depuis sans interruption.

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